Julien Billion

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Julien Billion

Directeur d’Umalis Lab - Secteur Conseil RH, recrutement, outplacement

Julien Billion, ancien président du Think Tank, Impact ! et docteur en sociologie, découvre un nouveau métier à la tête d’Umalis Lab ; un laboratoire de recherche privé dédié aux nouvelles formes d’emploi. Lancé il y a un peu moins d’un an, il sert la communication du cabinet de portage salarial Umalis.

Directeur d’Umalis Lab, la découverte d’un nouveau métier

Chercheur au sein des prestigieuses universités d’Harvard et de Columbia, Julien Billion découvre un nouveau poste mais y retrouve tout de même ce qui faisait le cœur de son activité de recherche : « la base dans les deux cas, c’est de produire et de diffuser un savoir, que ce soit par l’organisation de conférences, la publication d’articles scientifiques ou de vulgarisation ». Quelques changements importants malgré tout dans ce nouveau rôle de direction : « il y a un coté un peu plus opérationnel. Je suis aussi là pour promouvoir l’entreprise, participer au développement de partenariats avec les écoles, les instituts de recherche, mais aussi les agences de communication ». Une double casquette pas forcement aisée à porter puisqu’il faut concilier la neutralité indispensable à la fonction de chercheur avec la culture entreprise. Autre différence majeure avec ses missions passées, Julien Billion est à la tête d’une équipe de seize docteurs, chargés de recherche et experts au sein d’Umalis Lab.

Umalis Lab au centre de la stratégie de communication du groupe

Umalis Lab joue un rôle important dans la stratégie du groupe pour se démarquer de ses concurrents : « Le laboratoire fait de la prospective, mais il fait également partie d’une stratégie de communication. Nous sommes d’ailleurs en relation directe avec la direction générale et notamment Christian Person, le PDG». En effet les chercheurs sont directement en contact avec les médias, et c’est le laboratoire qui gère la recherche puis la diffusion. Cela permet à l’entreprise de communiquer autour des nouvelles formes d’emploi par le biais d’un canal un peu moins classique. Autre phénomène ayant conduit à la naissance du laboratoire, la valorisation croissante de la notion d’expertise&nbsp: « on peut travailler plus facilement avec les ministères, les syndicats qui recherchent de plus en plus des travaux de ce type ». Après la création des équipes, puis la mise en place des partenariats avec des Instituts de recherche vient désormais, pour Umalis, le temps des études. Avec le projet d’en commercialiser très prochainement en affichant toujours « cette double volonté de diffusion du savoir dans un milieu scientifique mais également auprès du grand public».

Des partenaires prestigieux pour fait avancer l’emploi

Ce laboratoire, qui fait l’originalité d’Umalis, produit des travaux diversifiés sur la question de l’emploi, avec un contenu et une destination directement liés aux partenariats mis en place. « Avec l’Institut-Mines Télécom nous travaillons sur le portage salarial », confirme Julien Billion. « Nous étudions ce qui a poussé les consultants à utiliser ce modèle d’organisation du travail. On analyse les motivations, les représentations, les intérêts et les caractéristiques du consultant lui-même». Ces travaux devraient permettre au laboratoire d’Umalis de faire référence sur un sujet qui n’avait jamais été traité de façon, scientifique jusqu’à présent. Pour ce qui est du partenariat avec l’ESCP Europe : « nous travaillons davantage sur la thématique du chômage : comment créer de l’emploi, notamment chez les populations vulnérables ? L’idée est de mener des recherches sur les acquis, voir les compétences présentes chez ces populations comme chez les employés qualifiés pour essayer de dégager les indicateurs qui permettront de favoriser l’insertion dans le milieu professionnel. Sur la base de ces recherches, ils peuvent ensuite eux-mêmes déterminer leurs compétences pour mieux se vendre. » Si ce travail de recherche fondamentale offre en apparence moins d’applications commerciales, il permet néanmoins d’obtenir des fonds au niveau européen pour consolider le laboratoire sur un plan financier et envisager des projets plus ambitieux. Propos recueillis par David Rozec, drozec@nomination.fr