Louis de Varax, directeur du développement de l’Union Financière de France (UFF)

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Louis de Varax, directeur du développement de l’Union Financière de France (UFF)

Créée en 1968, l’Union Financière de France (UFF) est une banque spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine. 190.000 clients et près de 1.200 salariés dont Louis de Varax, Directeur du développement depuis juillet dernier et membre du COMEX.

Quels sont les défis de l’UFF ?

Notre défi n°1 est de mettre en œuvre notre plan de transformation pour consolider à long terme notre place de leader du conseil en gestion de patrimoine, métier sur lequel nous sommes pionniers en France. Nous devons faire preuve d’audace dans la sélection de nos produits et faire évoluer nos offres en continu pour toujours mieux répondre aux besoins de nos clients dans un monde des placements en pleine mutation. Nous allons également outiller notre réseau de conseillers en gestion de patrimoine avec davantage de technologies, notamment via l’IA. Notre but est d’avoir des offres toujours plus personnalisées tout en développant la proximité relationnelle. Nous investissons d’ailleurs continuellement dans la formation afin de renforcer l’expertise de notre force commerciale.

« Chez UFF, nous prônons la diversification et une capacité à entrer progressivement sur différentes thématiques »

Et les enjeux de votre poste ?

Mon principal enjeu est de développer la meilleure offre du marché. Je m’entoure de partenaires sérieux et fiables avec un fort prisme d’innovation et d’expertise. Mon second enjeu, c’est de repenser la manière de tarifer nos offres. La réglementation appelle à toujours plus de transparence envers nos clients. Il y a deux manières d’aborder le sujet : subir ou en faire un levier de développement et de création de valeur. Nous choisissons la deuxième option, c’est pourquoi nous repensons totalement le modèle pour élaborer un new deal et trouver un point d’équilibre vertueux.

L’UFF s’adresse à la fois aux entreprises et aux particuliers…

Oui, nous sommes capables d’adresser les deux segments. Un socle commun existe dans la logique de construction patrimoniale. Ce qui change, c’est l’exposition aux risques. A la différence du placement privé, un chef d’entreprise engage la trésorerie de sa société. Chez UFF, nous prônons la diversification et une capacité à entrer progressivement sur différentes thématiques.

« Nous explorons également de nouveaux territoires d’offres »

Quelles sont les spécificités de votre secteur d’activité ?

Historiquement, la gestion de patrimoine est un secteur éclaté avec beaucoup de petites structures. Depuis quelques années, nous constatons un mouvement important de consolidation. Au regard du niveau d’épargne globale en France, nous avons un gros potentiel de développement. Des parts de marché qu’il faut aller chercher dans un contexte de transfert massif d’épargne des détenteurs de capitaux vers une génération plus jeune.

C’est le rôle du commerce et du marketing de parler à cette future clientèle ?

L’ADN de l’UFF nous distingue grâce à notre proximité relationnelle, un suivi durable et une vraie fidélité des conseillers. La relation digitale permet de compléter la relation physique traditionnelle. Nous travaillons sur ces deux briques dans le cadre du rajeunissement mécanique des portefeuilles. Nous explorons également de nouveaux territoires d’offres : crypto, crowdfunding, placements avec du « sens ». Nous envisageons également de recourir davantage au marketing direct pour accompagner le conseiller dans la construction de la relation entre le client et l’UFF.

Propos recueillis par Adrien Ares