Agnès Flouquet-Vilboux, DG de l’association des diplômés de Neoma Business School

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Agnès Flouquet-Vilboux, DG de l’association des diplômés de Neoma Business School

Depuis 1878, Neoma Alumni compte un réseau d’anciens élèves. Mais comment gère-t-on une communauté d’alumni au XXIe siècle ? Eléments de réponse avec Agnès Flouquet-Vilboux, directrice générale de l’association des diplômés de Neoma Business School.

 

Quelle est la raison d’être d’une base alumni ?

Continuer à faire vivre le sentiment d’appartenance qui s’est créé au moment de la formation des élèves. Par ailleurs, la concurrence s’est accrue entre les écoles au niveau mondial. Une base de données sur les alumni nous permet de travailler la marque Neoma, de démontrer l’employabilité grâce à l’évolution de carrière de nos diplômes et de multiplier les opportunités de business et de réseautage.

Qui peut consulter cette base ?

A partir du moment où vous entrez chez Neoma Business School, vous faites partie de la famille Neoma. L’annuaire en ligne est ainsi accessible gratuitement pour tous les élèves et diplômés. D’ailleurs, nous encourageons les étudiants à développer leur réseau pour trouver un stage, un apprentissage ou un premier job.

« Il faut s’appuyer sur un réseau d’animateurs forts »

A quel défi faites-vous face ?

Le plus grand défi, c’est l’obsolescence. Nous avons 72.000 personnes en base. Un chiffre en constante augmentation. Plus le nombre augmente, plus les enjeux de mise-à-jour deviennent importants. Sachant qu’il y a beaucoup de mouvements. Promotions, retraites, décès… 20% des personnes en base changent de situation tous les ans. Une autre difficulté : retrouver les anciennes élèves qui portent désormais un nom marital.

Comment combattre l’obsolescence ?

Les permanents de mon équipe s’y attèlent. Les diplômés eux-mêmes peuvent mettre à jour leurs informations. Par ailleurs, nous avons réalisé un audit de nos données aux côtés de Nomination afin d’en améliorer la qualité.

Est-ce difficile de faire vivre un réseau d’alumni ?

Il faut s’appuyer sur un réseau d’animateurs forts. Aujourd’hui, plus de 550 diplômés bénévoles se consacrent à l’animation d’un club ou d’une tribu (londonienne, new-yorkaise…). Un de nos enjeux est de faire revenir dans le réseau Neoma des personnes qui se sont éloignées ou n’y ont pas encore trouvé d’intérêt.

« Des actions concrètes qui seraient impossibles à coordonner sans une base de données fiable et à jour »

La crise sanitaire a modifié vos process ?

En temps normal, nous organisons plus de 600 événements par an afin de créer des affinités autour d’un métier ou d’une thématique. Nous les avons tous reportés. Désormais, nous mobilisons notre communauté en mode digital. Il y a un vrai engouement pour nos webinars et webconférences. L’une d’elles a dernièrement réuni jusqu’à 400 personnes.

Durant cette période délicate, les liens entre alumni se renforcent ?

Absolument. Les membres de notre réseau ont l’ADN Neoma en commun. Les initiatives solidaires et les chaînes d’entraides se multiplient en France comme à l’étranger où résident 22% de nos diplômés. Au quotidien, nous mettons en place des actions concrètes qui seraient impossibles à coordonner sans une base de données fiable et à jour.

Propos recueillis par Adrien Ares