Benoit Vignon, vice-président en charge des ventes du groupe Newrest

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Benoit Vignon, vice-président en charge des ventes du groupe Newrest

Newrest est un opérateur qui intervient sur l’ensemble des secteurs de la restauration hors foyer et des services associés. Récemment, Benoit Vignon en est devenu le vice-président en charge des ventes du groupe. Redémarrage, RSE, télétravail, chiffre d’affaires. Il n’élude aucun sujet.

Quels sont vos défis ?

Nous sommes présents dans 56 pays. La reprise est là dans tous les secteurs. Les compagnies aériennes nous sollicitent à nouveau. Au niveau du volume d’activité, notre objectif est de revenir à 1 milliard 4 de chiffre d’affaires consolidé à notre clôture de septembre prochain. En interne, nous avons des défis pour reconstituer nos équipes opérationnelles et des enjeux de formation. Le commerce est là pour accompagner les clients. L’accent est mis sur le qualitatif.

« Atteindre nos objectifs de 98% de rétention clients »

L’expérience client est au cœur de votre démarche commerciale ?

Absolument, cela devient central pour notre croissance. Bien que nous soyons nés dans le B2B, notre offre fait attention au client final comme en B2C. Quels que soient les pays ou les secteurs, nous sommes sollicités sur les solutions RSE. Cela peut être la diminution de l’impact carbone, la gestion des déchets ou la préférence pour les circuits locaux. A titre d’exemple, nous avons accompagné Vueling au passage 0 plastique et aidé la SNCF à réduire son empreinte plastique.

Quelles sont les spécificités de votre secteur ?

La proximité avec le client. Nous effectuons un métier de terrain. Le commerce dans la restauration, c’est avant tout le contact et la recherche de solutions concrètes au quotidien. Il faut maintenir le niveau de qualité au plus haut pour atteindre nos objectifs de 98% de rétention clients sur un portefeuille de plus d’un milliard d’euros.

« Nous sommes entrés dans l’ère de l’hyperpersonnalisation »

Qu’est-ce que le Covid a changé dans votre prospection ?

Chez nous, la prospection en distancielle ne fonctionne pas. Les circonstances nous ont contraints à réaliser des présentations par écrans interposés. Sauf que la nourriture digitale n’existe pas ! Nous nous sommes adaptés. Nous avons accompagné la chute et la reprise. Nos équipes ont besoin du ressenti terrain pour ajuster les prestations. Très rapidement, nous avons souhaité renouer avec le contact physique et revenir à la convivialité qui est la base de notre métier.

Quels sont les bouleversements auxquels vous faites face ?

Le changement s’opère sur la volatilité de notre activité. Avant, on travaillait sur une saisonnalité été/hiver. Désormais, nous ne pouvons pas maîtriser certains aléas comme les variants. Nous avons opéré une réflexion autour de notre business model pour modifier nos approches de la gestion des risques. Comme je l’ai dit, la RSE se normalise et devient de plus en plus contraignante tandis que l’expérience client a gagné en importance. Nous sommes entrés dans l’ère de l’hyperpersonnalisation. C’est un challenge de servir plus de 300 passagers d’un vol en quelques minutes ou d’apporter des fruits sur une plateforme pétrolière au large de l’Angola. Newrest répond à la fois aux défis logistiques du last mile et du last minute.

Propos recueillis par Adrien Ares