Philippe Maillard, directeur général d’Apave

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Philippe Maillard, directeur général d’Apave

Apave, c’est 150 ans d’histoire, plus de 12.000 collaborateurs. Le groupe est spécialisé dans la maîtrise des risques : risques techniques, humains, environnementaux et numériques. Philippe Maillard, son directeur général, nous en dit plus sur les ambitions du groupe et les activités récentes. A commencer par le risque cyber. [Crédit photo : Franck Juery]

Quels sont les défis d’Apave ?

Notre enjeu est de continuer d’accompagner nos clients dans la maîtrise des risques dont nous avons fait notre spécialité. D’abord dans les risques humains et techniques, nos métiers historiques, auxquels sont venus s’ajouter la maîtrise des risques environnementaux et numériques. Nous exerçons des métiers de tiers de confiance et d’assistance/conseil en matière d’inspection, d’évaluation et de contrôle. Nous apportons aussi de l’assistance et du conseil dans la gestion des risques. Enfin, nous proposons des formations qualifiantes comme par exemple des habilitations à travailler en milieu amianté, en hauteur ou en espace confiné. Notre but est de former pour que nos clients puissent exercer leurs métiers en toute sécurité.

« Nous avons un enjeu de développement de notre notoriété, en particulier auprès des entreprises » 

Parlez-nous de vos axes de développement…

Il y a un an, nous nous sommes dotés d’une expertise dans le domaine de la protection des données et de la maîtrise du risque cyber et numérique. Nous aidons nos clients à respecter la réglementation RGPD, à évaluer leur niveau de maîtrise de risque cyber ou à améliorer leur protection numérique. Pourquoi ? Parce que c’est le sens de l’histoire, d’autant que les interconnexions sont de plus en plus fortes. Par exemple, un robot dans une usine répond à une réglementation électrique et mécanique. Mais imaginez seulement qu’une intrusion numérique ou qu’un hacking affecte les robots ? Les sujets ne sont pas disjoints à nos yeux.

Comment trouvez-vous de nouveaux clients ?

Nous accompagnons des entreprises et des collectivités de toutes tailles. Cela va de la PME aux grands groupes. Les TPE-PME sont essentiellement adressées en proximité par nos 130 agences territoriales présentes en Métropole et dans les Dom Tom. Les sollicitations via le numérique fonctionnent également très bien pour ce type de structures avec notamment la demande de devis en ligne. En ce qui concerne les grands groupes ou collectivités, nous répondons à des appels d’offres.

La principale mission de nos équipes commerciales est de mettre en avant et de faire connaitre la profondeur de notre gamme de produits et de services. La perception de l’ensemble de nos prestations est aujourd’hui parfois partielle car les missions du groupe Apave vont bien au-delà de celles d’un simple bureau de contrôle. Pour cela, nous avons un enjeu de développement de notre notoriété, en particulier auprès des entreprises.  

« Travailler sur notre présence auprès des clients »

Dans votre domaine d’activité, existe-t-il des spécificités dans la prospection ?

La dimension technique sur la prestation que l’on propose est essentielle. La maîtrise des risques est un sujet concret. Il y a peu de place pour le concept.

Pouvez-vous aborder les grands sujets qui vous animeront en 2023 ?

Nous avons deux grands défis. Tout d’abord, le développement de notre activité sur la partie internationale. Nous sommes souvent considérés comme très franco-français avec 80% de notre activité réalisée dans l’hexagone alors que notre empreinte internationale est forte, avec une présence dans plus de quarante de pays. Pour Apave, nous souhaitons que le développement à l’international passe par de la croissance externe et des opérations d’acquisitions. Cela a commencé il y a deux ans en Espagne et en Italie et nous avons d’autres projets en cours en Europe et en Asie. Notre deuxième défi c’est de travailler sur notre présence auprès des clients : c’est un temps d’échange important pour eux et pour nous. Il nous permet aussi de leur parler de notre large gamme de prestations qui peut répondre à de nouveaux besoins pour eux. Reste enfin un objectif commun à toutes les entreprises : développer la profitabilité afin de soutenir nos investissements.

Propos recueillis par Adrien Ares