Xavier Daubignard, DG de SPIE ICS

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Xavier Daubignard, DG de SPIE ICS

Filiale de SPIE en France, l’entreprise de services numérique SPIE ICS accompagne la transformation digitale de ses clients ETI et grands comptes. Xavier Daubignard en assure la direction générale.

Pouvez-vous nous en dire plus sur SPIE ICS ?

Le groupe SPIE, auquel nous appartenons, est un acteur européen de référence sur la transition énergétique et la transformation numérique. SPIE ICS est la filiale spécialisée sur les  services numériques : nous sommes spécialisés sur toute la chaine d’infrastructures informatiques allant du poste de travail utilisateur au cloud hybride en passant par le réseau, la cybersécurité, les datacenters. Nous avons la capacité d’accompagner nos clients sur tout le cycle de vie de leurs infrastructures : conseil, intégration et exploitation.

« Une valeur forte de SPIE est la proximité avec les clients et l’ancrage dans les territoires »

Et vos défis du moment ?

Le marché informatique est très dynamique. L’appétence post-Covid pour la digitalisation des processus ne se dément pas. Nous accompagnons nos clients dans leur transformation digitale avec plusieurs atouts : notre capacité à agir sur toute la chaîne des infrastructures informatiques avec un large spectre de services et notre présence sur l’ensemble du cycle de vie d’un projet IT, depuis la phase de conseil jusqu’au maintien en condition opérationnelle. Enfin, nous sommes une entreprise française opérant en France. Le sujet de la souveraineté numérique dans un contexte international « chahuté » est important.

Quelle typologie de clients adressez-vous ?

Notre portefeuille client est équilibré entre les grands comptes (CAC 40 et SBF 120) et le segment supérieur des ETI. Ce sont les entreprises qui ont les plus forts enjeux de transformation et qui sont en recherche d’agilité. Une valeur forte de SPIE est la proximité avec les clients et l’ancrage dans les territoires, à travers un modèle décentralisé. SPIE ICS dispose de 60 sites partout en France. La proximité avec nos clients se matérialise par notre  volonté d’être en permanence dans une approche de co-construction des solutions les mieux adaptées à leurs enjeux avec l’apport de nos partenaires technologiques.

« Nos trois grands sujets en 2023 sont le numérique responsable, l’hybridation cloud et la cybersécurité »

D’autres sujets vous animent ?

Nous sommes pleinement impliqués dans la transition énergétique appliquée au numérique. Le numérique reste, d’une part, un formidable outil pour la mise en œuvre de solutions de maîtrise énergétique mais il a, d’autre part, une empreinte carbone importante. Nos clients sont de plus en plus concernés par cette dualité. SPIE ICS est l’une des premières grande ESN françaises à avoir obtenu, en 2021, le label Numérique Responsable. Ainsi, nous sommes pionniers dans la promotion d’usages et de solutions numériques décarbonés. Nous avons, par exemple, conçu un outil de calcul de l’empreinte carbone de nos offres, qui est intégré dans nos devis et qui a été certifié par IJO, un cabinet indépendant.  Nous menons également une politique engagée en faveur de l’allongement de la durée de vie des équipements.

Quelles sont vos autres priorités ?

La cybersécurité est un autre axe fort de développement. La menace cyber est croissante et nous offrons des moyens de protection accrus, notamment avec la création de nouveaux services issus d’un SOC (Sécurity Operation Center), ouvert à Grenoble en 2022. Enfin, nous sommes très sollicités sur les sujets de cloud hybride permettant aux DSI de gagner en agilité. Nos trois grands sujets  en 2023 sont donc le numérique responsable, l’hybridation cloud et la cybersécurité.

On en parle beaucoup. Qu’en est-il de l’IA ?

C’est une tendance de fond qui deviendra une évolution majeure dans les infrastructures. L’intégration de l’IA peut permettre d’automatiser la gestion des infrastructures  pour gagner en efficacité et en agilité. Nous avons d’ailleurs lancé une chaire de recherche sur ce sujet avec l’INSA Lyon. Cela va bousculer nos métiers dans les années qui viennent. C’est pourquoi il faut s’y préparer.

Propos recueillis par Adrien Ares